Nicolas Féraud a reçu un message vocal de Stéphane hier.
Ils étaient hier au camp de base avancé à 5000m.
Ils sont partis ce matin dans la face pour une première tentative et doivent dormir cette nuit à 6100m.
La météo est bonne mais très très froide : voir le bulletin
Stéphane a appelé Laure samedi.
Ils étaient avec Yannick à 6550m.
C'était une journée de repos car il y avait un petit coup de mauvais temps.
Dimanche, ils prévoyaient de traverser vers la voie Béghin/Lafaille qui semblait plus facile.
Il reste ensuite 400m technique et 100m plus facile.
Je viens d'avoir à Stéphane au téléphone. Ils sont à 7700m.
Ils ont mis du temps, 3 jours, pour franchir la partie la plus technique.
Les bivouacs n'ont pas été confortables.
Ils ont dormi une nuit sans la tente, comme dans les Alpes.
Nous n'avons pas eu de nouvelles à cause de ces conditions difficiles.
Ils tentent le sommet demain.
La météo aujourd'hui était très bonne, doux au soleil, froid à l'ombre et peu de vent.
Sa voix était un peu marquée par l'effort mais sa détermination et lucidité semblaient nettes.
On parle d'eux sur ledauphine.com
On parle de leur exploit dans Nice Matin :
Le Niçois Stéphane Benoist, guide de haute-montagne pour la compagnie Guides 06, et le guide de haute-montagne à la compagnie de Chamonix, originaire de Tourrettes-sur-Loup, Yannick Graziani, ont atteint, jeudi matin, le sommet de l’Annapurna (8.091 mètres) dans l'Himalaya.
Sur Kairn.com aussi
Béatrice dans le haut de la face. Au fond, le sommet de l'Aiguille Verte.
J'adore cette voie ! Un rocher parfait, équipée de quelques pitons pour 800m d'escalade, elle serpente au mieux dans une immense paroi où une bonne maitrise de la recherche d'itinéraire est primordiale. L'horaire du topo peut vite montée si on tire des longueurs de 50 mètre jusqu'au sommet ! Corde tendue et petites longueurs sont les meilleurs moyens de respecter l'horaire.
Béa arrive à la Niche des Amis, une jolie vire de bivouac qui marque le début des difficultés.
Béa dans la longueur qui mène à la Brèche Balfour, l'accès à l'itinéraire de descente mais aussi à l'ultime longueur avant le sommet.
Dernière longueur, le redouté fissure Knubel ! La méthode pour vaincre ce passage fut détaillée dans le topo Vallot !
Sommet !Toujours aussi classe !!!
Versant Chamonix, le glacier des Nantillons.
Le rappel du CP. Un des rares rappels de la descente. Au fond, la face nord des Grandes Jorasses et la Dent du Géant à droite.
Matos :
Corde de 50m, 1 petit jeu de friends, quelques dégaines et sangles. 2 broches à glace + Crampons/piolets pour l'approche et la descente.
Montée : 6 à 8 heures. Descente : 3 à 5 heures. Quelques pitons en place dans les passages clés.
La cordée a descendu la face sud.
Stéphane souffre de gelures et les deux alpinistes ont été évacués depuis la moraine vers l’hôpital de Katmandou.
Leur retour en France est prévu dans les prochains jours.
L'article sur le site France 3
Dans la huitième longueur en 6A sur le magnifique rocher orange, avec au pied le glacier de Saleina:
Nous sommes parti de la cabane d'Orny. Il est également possible de dormir à la cabane de Saleina, ou au bivouac des dorées, un bivouac non gardé au pied de la face sud des dorées.
Le matin, nous profitons d'une superbe lumière sur l'aiguille d'Orny:
Depuis la cabane d'Orny, il faut remonter le glacier jusqu'à la fenêtre de Saleina:
Derrière la fenêtre l'ambiance est plus sauvage et la vue sur le Tour Noir est superbe. Cette fenêtre peut aussi être emprunté l'hiver lors du classique raid à ski Chamonix-Zermatt:
La rimaye au pied de la fenêtre n'est pas toujours évidente à passer, lors de notre passage nous avons longer la rive gauche.
Le Tour Noir et l'Aiguille d'Argentière d'un coté...
... Et la face Sud des Aiguilles Dorées de l'autre! Nous avons grimpé sur l'aiguille de la Varappe, une des nombreuses pointes des Aiguilles. Il y a d'autres voies sur l'aiguille de la Varappe qui ont l'air trés attirante comme Eole danza per noi, une voie de 400 mètres en 6A.
Il est important de prendre un bon jeu de friends du 0,3 au numéro 3 BD, un jeux de micro et un jeu de stopper. Les relais sont équipés sur spits pour la descente en rapel et il y a 1 à 3 points par longueur. Le départ de la voie est marqué par un piton au pied d'un joli dièdre.
La sortie de la première longueur en 5C:
Aprés deux longueurs de transitions, la quatrième longueur est bien raide, 6A+:
la même longueur vu du haut:
l'escalade se déroule très souvent les pieds à plats en suivant des fissures plus ou moins franches, ici la belle fissure de L6, 6A:
La fin de L6 avec un beau dièdre:
La septième longueur se déroule dans des cannelures magnifiques, il est préférable de rester dans les cannelures de droites pour bien se protéger.
Au départ de la neuvième longueur, toujours du super cailloux:
A R9, une petite pause méritée avec un super panorama: l'Aiguille d'Argentière, le col du Chardonnet avec à l'arrière plan l'Aiguille Verte, puis le sommet enneigé du Chardonnet au second plan:
La dernière longueur est un super 6A+en dièdre, avec un spit au départ puis entièrement sur friends:
Aprés la descente en rapel, il faut repasser la fenêtre de Saleina pour retrouver le glacier d'Orny, les lumières de fin d’après midi sont superbes sur les Aiguilles Purtscheller et l'Aiguille du Tour:
Un magnifique endroit à découvrir !
Stéphane est à l'hôpital de Sallanches et va être soigné à Nice à partir de vendredi.
Il devra probablement être amputé des orteils de pied ainsi que de la première phalange sur les trois doigts extérieurs de la main droite et peut être la première phalange sur le majeur de la main gauche.
C'est un prix cher mais le bilan aurait pu être bien plus dramatique.
D'autres alpinistes ont poursuivi leur carrière avec des amputations similaires ou plus lourdes encore (L.Daudet, Boniface).
Le moral de Stéphane est très bon.
Sa famille et son entourage seront présents pour l'après Annapurna.
Lire et écouter l'interview de Stéphane sur le site de RTL
Crédit : Serge Pueyo
Indian Creek... et non Annot !
Béatrice nous fait une démonstration de Dülfer ! une technique adaptée pour les dièdres mais qui s'avère très physique et parfois limité !
...comme pour récupérer un friends ! Hugues à la recherche du camalot n°5.
les friends peuvent aussi se placer dans certains trous comme ici.
Une petite longueur de trad, spitalgie 6c. Fabuleux !!
On finit par un magnifique splitter à mains. Parfait pour apprendre les verrous de mains et les coincements de pieds.
Matthieu dans le Dièdre central.
On devine bien la ligne, un dièdre continue au centre de la face à l'aplomb du sommet. Une fois a l'attaque difficile de se perdre !!
Matthieu dans le crux en 6a. il est bon de savoir verrouiller les mains dans la fissure...
Assez pure comme ligne !
Arriver à la fin du dièdre, il reste encore quelques longueurs plus faciles pour atteindre le sommet du Plateau inférieur. Au vue de la météo orageuse, il est préférable de descendre maintenant en rappel dans la voie.
Le premier jour nous avons grimpé une classique : le Gâteau de riz. Plus facile, nous avons grimpé la voie en chaussure de montagne.
le topo du dièdre central, on le trouve au refuge. Merci aux gardiens pour leur accueil.
Départ nocturne du refuge Chabod, nous remontons la moraine pendant une bonne heure avant de prendre pied sur le glacier. Quelques alpinistes plus aguerris obliquent sur la face Nord du Grand Paradis, c'est une grande pente de neige à 45°/50° aboutissant presque directement au sommet. Stéphane a gravi un autre itinéraire nettement plus intéressant.
Le glacier du Laveciau s'incline progressivement. La trace contourne les grandes crevasses du centre par un mouvement en "S". Plus haut, l'aspect débonnaire ne doit pas faire oublier que les crevasses sont présentes. Celles qui sont visibles sont profondes, probablement supérieures à une vingtaine de mètres.
A 3600m, en rejoignant les cordées venues du refuge Victor Emmanuel, les candidats au sommet sont vraiment très nombreux.
Sous la cime, il faut traverser sur une vire étroite, à l'aller comme au retour. Bison futé nous l'avait dit, ce jour-là, ce sera "noir" entre 10h et midi.
Nous nous octroyons notre sommet, quelques mètres avant le véritable culmen. La vue du Grand Paradis est grandiose car ce sommet est en retrait des grands massifs. Au nord, on visualise le Mont-Blanc, au Sud-Est la chaîne du Mont-Rose, à l'Est les 4000 du Valais, à l'Ouest la Vanoise et l'Oisans.
En début de saison et après le printemps très enneigé de 2013, de longs névés nous ramènent presque jusqu'au refuge Emmanuel. Un goûteux plat de pâtes assure de redonner des forces à tous les participants.
L'an passé, nous avions suivi l'itinéraire pédestre qui relie Chamonix à Zermatt. Cette année, le raid a pris de la hauteur et nous commençons la première journée à Breuil - Cervinia. Le téléphérique nous dépose sur le Plateau Rosa à 3480 m d'altitude. Nous dormons au refuge des Guides du Cervin.
Le lendemain, nous partons de bonne heure pour gravir le Breithorn Ouest et central (4164m), descente puis ascension du Pollux (4092m).
Les conditions de neige sont excellentes. La neige ramollit à peine pour notre arrivée au refuge des Guides du val d'Ayas (3400m). Celui-ci est complet alors nous irons dormir plus bas, au refuge Mezzalama (3409m).
Traversée du Plateau Rosa
1er 4000 du séjour, le Breithorn. Derrière, vous avez sûrement reconnu le sommet.
Arrivée au sommet central du Breithorn.
Annie et Patrick dans la descente du Pollux.
Sur le glacier du Verra après l'ascension du Pollux.
Le lendemain, nous repassons au refuge des Guides du val d'Ayas et nous gravissons le Castor (4228m) dans une purée de pois. Dommage ce sera la seule journée de grisaille. Nous dormons au refuge Quintino Sella (3585m).
Dans la montée au Castor, la trace est bonne et la pente assez forte.
Une éclaircie pendant la descente du Castor. Le mauvais temps aura duré juste la matinée pour nous empêcher de profiter de la vue. 
Le grand beau temps est revenu pour passer le Nez du Liskham (4272m) où les conditions sont parfaites. Nous traversons vers l'Est pour gravir la Corno Nero (4322m), le Balmenhorn (4167m) et la Pyramide Vincent (4215m).
Un sommet rocheux parmi ces immenses glaciers, le Corno Nero.
Annie et Patrick dans la descente de la Pyramide Vincent.
Une descente en ôtant les crampons et en skiant dans la trace nous permet d'atteindre le refuge Gnifetti (3647m). Le dernier jour, nous remontons le glacier pour franchir le Ludwigshöhe (4341m) puis la Pointe Parrot (4432m). Nous traversons vers le Nord pour atteindre le point culminant du séjour le Zumstein (4563m) et enfin la Pointe Margherita (4554m). Sur ce dernier sommet trône la cabane Margherita. Le confort est excellent et malgré les probables maux de tête liés à l'altitude, je vous recommande une nuit là-haut. L'accueil et la nourriture sont excellents.
Dernier jour du raid, nous remontons le glacier du Lys.
La très belle arête de la Pointe Parrot est en excellente condition.
Au sommet de la pointe Zumstein, à droite, cubique, c'est la cabane Margherita. Ensuite nous descendrons en vallée et par une navette en taxi nous irons récupérer notre voiture à Breuil-Cervinia.
Informations : 06 30 54 21 87
Programme :
Ski bateau dans les Alpes de Lyngen - 8 jours
Date : 1 au 8 mars 2014
Dénivelé : entre 900 et 1300m
Encadrement :
2 guides de haute montagne
10 places disponibles
J1 : vol Nice/Tromso. Arrivée en milieu d’après midi. Transfert en taxi jusqu’au bateau. Dépose du matériels et visite de Tromso. 1ère nuit sur le bateau.
J2 à 7 : Ski de randonnée dans les fjords de la chaine montagneuse des Alpes du Lyngen
J8 : Samedi matin, retour en taxi a l'aéroport de Tromso et retour sur la France.
Notre bateau : Le Leone
Bateau spécialement aménagé pour le charter.
Capacité d’accueil : 12 personnes réparties en 6 cabines de 2 places.
Très vaste coin repas /salon panoramique.
De l'extérieur, ce n'est pas le plus beau bateau, mais tous les groupes ont beaucoup apprécié son confort et "hot tube"
Notre Bivouac 5 étoiles avec vue sur le Mt Blanc et son versant Est.
Avec mon compagnon de cordée, nous partons tranquillement le matin en direction de la salle à manger au pied de la Dent du Géant. Chargé, nous avançons lentement mais nous avons toute la journée !
Vers les 14h, une fois que la voie est dégagé nous attaquons la VN de la Dent du Géant. 1h30 plus tard nous arrivons au sommet et retrouvons quelques cordées qui vont nous réserver quelques surprises...
Le crux de la VN, la deuxième longueurs, seul longueur sans corde à nœud. Les Italiens manquaient surement de cordes fixes !?
Dans les dalles Burgener.
Le dernier ressaut raide avant le premier sommet, la pointe Selle 4009m
Summit !! la pointe graham 4013m. Au fond à droite, les Grandes Jorasses 4208m.
Une cordée arrive sur la pointe Selle. Au fond Le Mt Blanc, Mt Maudit et le Tacul.
Après une descente laborieuse qui aura sérieusement usée mes nerfs nous regagnons notre emplacement de bivouac au pied de la Dent. 2h pour faire 3 rappels ! Quel désespoir de voir des "alpinistes" sur ce beau sommet qui ne savent même pas descendre en rappel !!!
Quoi de mieux qu un lit à ciel ouvert !! Une bonne façon de s’initier au grande course avec bivouac.
Le lendemain, nous allons nous balader sur les belles arêtes de Rochefort.
Après une belle arête effilée en neige, quelques petites longueurs d'escalade facile permettent de gagner le sommet de l'Aiguille de Rochefort.
Sommet de l'Aiguille de Rochefort 4001m. Pas de vent, encore un moment magique en montagne.
Dent du Géant :
5 dégaines, 3 friends, qlq sangles. Corde 50m ou 2*50m. descente possible en rappel de 25m sur équipé sur chaine.
A Nice, fin novembre, l'équipe du Professeur Dumontier a procédé à l'amputation des orteils de pied droit et gauche ainsi qu'à une partie des premières phalanges de la main droite.
Depuis le lundi 2 décembre, Stéphane Benoist est en convalescence au centre de Rocheplane à Saint-Martin d'Hères.
On décolle à 12h du parking et 3 rappels plus tard nous sommes au pied de la voie. Enzo grimpe en 5min les 15 m de la 1ere longueur puis je me lance dans la 2ème, quelques mauvais couplages et rapidement le relais.
Puis de nouveau Enzo repart avec les chaussons au pied dans l'impressionnante 3ème longueur qui traverse le plafond de la baume. Quelques pas d'A0 entrecoupé d'escalade à mains nues et 15 min plus tard le voila au relais. Il est 16h, nous décidons de descendre dormir au pied de la voie en espérant que les longueurs suivantes sèches un peu.
Mais au réveil il pleut...Autours des 10h la pluie cesse, nous remontons notre corde et partons voir la suite. Une grande longueur en A0 dans un bombé lisse m'attend. La pluie revient. La longueur suivante, une dalle trempée, ne fait pas rire malgré sa cotation modeste : 6a/A1. ca sera le crux !
c'est assez comique de voir un grimpeur du 9ème degré mettre toute son énergie dans cette dalle en 6a+ ! En tout cas je n aurai pas fait mieux !!
Nous arrivons sur le 1er emplacement de bivouac légèrement humide mais soulagé, la suite a l'air moins mouillé ! Dans l'après midi, nous fixons les 2 longueurs suivantes, A3 et A2+ et retournons sur la vire pour passer la nuit. Il est déjà 19h.
notre emplacement de bivouac, 5 étoiles !
Le 3ème jour, le beau temps est de la partie ! Mer de nuage dans les gorges, c'est magnifique ! Nous remontons notre corde fixée la veille et Enzo enchaine rapidement les 3 longueurs suivantes, 6b+,5c,6a.
Puis c'est reparti pour 2 longueurs d'artif, A2 et A3. Il y aura pas mal de spit en place dans ces 2 longueurs. Quelques pas de libre par ci par là nous ferons gagner du temps !
Enfin la dernière longueur, A1/6a+. Les nuages reviennent sur nos têtes, il est tant de sortir ! Nous arrivons à la voiture autour des 14h30. Une belle journée dans les gorges !
Au final nous aurons mis très peu de pitons, grâce aux crochets et aux nombreuses gouttes d'eau ! Mais certains passages nécessitent quand même tout l'attirail du petit bricoleur : pitons varié, coins de bois, crochets, aliens, ...
Matos utilisé :
Corde : attache 60m + 1 brin de 60m pour hisser
15 pitons dont 10 cornières.
5 cales de bois
5 crochet dont 2 étoiles
1 jeu d'aliens
1 jeu de friends du #0,4 au #2
10 cravates
4 sangles
le topo :
Le temps n'était pas au grand beau mais la visibilité était quand même bonne. Nous ne sommes pas allé au sommet, le crête sommital était déjà bien soufflée par le vent. Globalement la neige était agréable à skier !
Nous sommes descendu par l'excellente tranchée de l'ancien téléski, un régal par jour de poudreuse !
Mon compagnon de cordée a commencé l'alpinisme il y a seulement 3 ans mais a très vite progressé grâce à un très bon pied montagnard et une bonne condition physique. Son souhait pour cet été était de réaliser une belle course en altitude, et au vue de notre créneau météo, nous partons pour cette belle aventure.
Samuel prend pied sur la Rothorngrat, avec au fond de gauche à droite le Cervin, l'Ober Gabelhorn et la Dent Blanche:
La veille une longue approche nous emmène à la cabane de Mountet. Durant la montée nous en prenons déjà plein la vue:
Arrivée au refuge nous voyons le Zinalrothorn et notre objectif: sa traversée Rothorngrat / Arête Nord (de la droite vers la gauche sur la photo):
Le levé de soleil sur le glacier est un super moment, et nous profitons des premiers rayons du soleil au sommet de la Dent Blanche:
Après avoir remonté un couloir en neige en condition moyenne, nous prenons pieds sur la Rothorngrat et avons une belle vue sur toute l'arête et le versant Est:
Dans notre dos le paysage est fabuleux avec le Cervin et la face Nord de l'Ober Gabelhorn qui fait rêver les skieurs de pente raides:
Tout au long le rocher est excellent, c'est un itinéraire sauvage où peu de points sont en place, nous avons croisé seulement quelques pitons.
Zinalrothorn signifie "le Mont Rouge de Zinal" dut à la belle couleur de son rocher, Samuel se régale sur l'arête:
Le niveau ne dépasse jamais le IV+, mais l'escalade peut être raide! L'escalade se fait par le fil de l'arête ou plutôt versant Mountet (Ouest):
Samuel profite du Panorama sous le regard de la Dent Blanche:
A la fin de l'arête nous rattrapons la Voie Normale (arête SE) depuis la Rothornhutte:
A l’approche du sommet le panorama est à couper le souffle:
Une bonne pause au sommet:
Puis la course continue avec la descente par l'Arête Nord.
Cette arête beaucoup plus parcouru constitue déjà une très belle course avec quelques passage magnifique comme le Sphynx et le Rasoir:
La course se termine par l'arête du Blanc de Moming, une belle arête de neige effilé qui descend de l'épaule du Zinalrothorn:
Avec le mauvais temps annoncé dans la soirée, nous décidons de continuer jusqu'à Zinal pour une longue descente... Une magnifique course et de super moments partagés avec Samuel.
